Un vent de propreté va bientôt souffler sur TVA, avec l’arrivée de la nouvelle compétition Laver pour gagner, animée par Stephane Bellavance. Seize candidats, âgés de 23 à 63 ans, et provenant de partout au Québec, vont s’affronter dans différentes compétitions de nettoyage afin de mettre la main sur un grand prix de 10 000 $.
Pour Stephane Bellavance, cette émission est un joyeux mélange de sérieux et d’amusement. «L’idée d’animer une compétition de ménage me fait rire en partant. Les participants veulent gagner et prennent ça au sérieux, mais on s’amuse aussi beaucoup.»
Installée dans les studios Mels de l'arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, l’équipe de Laver pour gagner a rivalisé d’imagination pour préparer des défis qui vont mettre la maniaquerie des candidats à l’épreuve.
Certains défis ont été empruntés au format international et bonifiés, d’autres ont directement été créés sur place. Mais rien ne leur sera épargné, que ce soit un camion de plats en plastique à nettoyer, des toilettes chimiques à récurer, des nappes blanches à rafraîchir ou un lave-vaisselle à optimiser.
«Il y a trois défis par émission, chaque semaine, a expliqué l’animateur. Il y a d’abord un défi en solo. La personne qui le remporte obtient un privilège pour le défi suivant qui se fait en équipe. Ensuite, ceux qui ont le moins bien performé vont s’affronter, et il y a au moins un candidat qui quitte à la fin de chaque épisode.»
Il n’y a pas de profils types parmi les candidats, si ce n’est un point commun pour la propreté. «On a toutes sortes de monde, d’âge, de lieux d’origine et de métier. Il y a des gens qui ont des compagnies de ménage, qui font du ménage, et il y en a d’autres qui n’auraient pas eu l’idée de s’inscrire, mais leur entourage leur a vivement conseillé de venir. Je suis vraiment content du “casting”. C’est une belle équipe, et plus les semaines avancent, plus ils s’attachent les uns aux autres.»
La production a également tenu compte de la préoccupation croissante des gens envers des produits de nettoyage écologiques et bons pour l’environnement. «On a une étagère écolo, à laquelle les candidats ont accès, qui est remplie de vinaigre, bicarbonate de soude, sel et citron, et on ajoute parfois d’autres choses, a détaillé Stephane Bellavance. Juste le geste de bien nettoyer quelque chose, c’est une façon selon moi de prolonger sa vie utile, et donc de l’éloigner de la poubelle ou des centres de tri.»
D’ailleurs, il tient à préciser que tout ce qui est utilisé dans l’émission a été récupéré puis retourné à une vie utile, rien n’a été jeté.
Pour décider de la réussite ou non des défis, deux juges vont scruter et analyser le résultat du travail de chacun des candidats. Il s’agit d’Isabelle de Palma, à la tête d’un service de conciergerie privée, et de Louis-Philippe Talbot, qui est directeur de l’hébergement au Ritz Carlton Montréal. La première reconnaît qu’elle a un grand souci du détail. «On est à la moitié des tournages de la saison, et je suis épatée par l’ensemble des candidats. Chacun y va de sa touche et de sa recette.»
Habitué de travailler dans le monde du luxe, Louis-Philippe Talbot fait la part des choses. «On est là pour s’amuser, et il a même fallu faire quelques rappels au groupe, parce que la compétition s’est solidement installée chez les participants. En tant que juge, je me veux accessible et juste.»
La compétition Laver pour gagner sera diffusée à partir du 8 avril prochain, à 20h, à TVA.